Un Corps Qui Bat – Dissonance(s)

Théâtre tout public à partir de 10 ans

La Fable :

« Une femme. Seule pour quelques heures encore. Dans la salle à manger de l’appartement conjugal.
Comme chaque jour, elle apprête la table pour le repas du soir.

Comme chaque jour, elle fait et défait, lave et relave, recommence encore et encore.

Cependant vient un temps où la routine se grippe. Les gestes machinaux se suspendent. Leur répétition se révèle être le prélude d’un tourment, qui agit sur et dans le corps avant que puisse enfin émerger la tentative d’un dire.
Les mots peinent d’abord à sortir et à briser le silence dans lequel elle est emmurée, puis finissent par se déverser.

Au bord du gouffre la parole se fait jour pour empêcher la chute.
Sa parole qui révèle l’histoire d’amour et l’envers du décor.
Sa parole qui nous dit les rouages de l’emprise progressive, les coups et humiliations, la difficulté à se reconnaître, à sortir de l’engrenage.
Alors que l’heure tourne et que le retour de l’homme approche, naît sous les yeux du public, une tentative de départ. Réussira-t-elle à ouvrir la porte? »

Un Corps Qui Bat c’est une histoire d’amour sous emprise. Dans la tête et dans le corps. L’histoire d’une personne colonisée. Une histoire de violences et de répétitions. Un Corps Qui Bat, c’est aussi une histoire de mouches. De mouches qui vrombissent inlassablement dans la tête. De mouches qui se heurtent aux murs sans trouver la sortie. Qui empêchent de penser, de panser.

Loin des bourreaux et des victimes, des innocents et des coupables, du bien et du mal, Un Corps Qui Bat se veut être partage d’expérience. Une tentative
de se tenir proche, de « se mettre à la place » d’une personne violentée.

ÉQUIPE ARTISTIQUE

Texte : Hakim BAH (extrait de sa pièce Convulsions).
Création et Interprétation musicales : Stéphane WACK
Écriture de plateau et Jeu : Florence WEBER

PARTENAIRES ET PRODUCTION

Avec le soutien de : Le M33

Production : Artenréel#1

PRÉSENTATION DE LA COMPAGNIE

« Comme les vies à nu, les corps brisés, les cheveux dans la soupe, les pavés dans la mare, les clochards aux feux rouges, les femmes trop fardées et les enfants méchants. »

Fondée en 2018 à Strasbourg, Dissonance(s) s’articule autour de trois pôles de création : le spectacle vivant et pluridisciplinaire, le travail plastique de l’image et la performance. Chaque projet peut ainsi être envisagé à travers différents médiums et s’enrichir au gré des rencontres et des savoir- faire. Outre une volonté de s’inscrire dans une programmation « classique », la compagnie souhaite diversifier les lieux de diffusion en se produisant également dans des espaces non dédiés à la création.

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